Microfaune: coup de pouce pour les batraciens

Aux abords de la mare de Charles-Poluzzi, les batraciens migrent de la forêt au plan d’eau, puis l’inverse durant la période de migration au printemps. Comme le chemin Charles-Poluzzi sépare les deux sites et comprend de nombreux seuils comme les bordures de trottoirs, les batraciens restent sur la route et finissent écrasés par les véhicules. Or, cette mare est le haut-lieu des batraciens à Carouge, avec une cinquantaine d’individus lors de la saison des amours. Chiffre en constante diminution ces dernières années malheureusement.

Au printemps 2023, un groupe d’habitant.e.s s’est même mobilisé pour effectuer des tournées de sauvetage des batraciens coincés sur la route ou dans les escaliers.

Suivant les conseils de l’Association pour l’étude et la protection des amphibiens et des reptiles KARCH, l’équipe des maçons de la Ville de Carouge a réalisé des mini-rampes et abaissement de bordure sur le chemin de Charles-Poluzzi cet automne.

Faute de mieux – qui serait d’offrir une trame bleue composée de nombreux plans d’eau sans traversée de route – il reste à espérer que ces petits aménagements faciliteront la migration des batraciens carougeois et que leur population pourra croître à nouveau.